En 2021, 113 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. C’est plus qu’en 2020 où elles étaient 102. L’année 2022 démarre tristement puisque depuis le 1er janvier, on dénombre déjà trois féminicides.
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Alors que son frère prévenait la gendarmerie, le jeune militaire a violemment sorti la victime de l’appartement et lui a donné plusieurs coups de couteau. Trois heures plus tard, une femme de 56 ans connaît un sort tristement similaire en Meurthe-et-Moselle.
Ce sont des voisins qui ont entendu une dispute au sein du couple et ont contacté les forces de l’ordre. Les policiers découvrent alors le corps de la victime avec un couteau planté dans la poitrine. Son mari, en dépression, souhaitait mettre fin à ses jours.
Les vacances favorisent les violences conjugales
Samedi soir, un homme de 60 ans se présente dans un commissariat de Nice. Il explique s’être disputé avec son ex-conjointe, précisant ne pas savoir dans quel état elle se trouve. Le sexagénaire conduit alors les policiers dans un garage.
Dans la voiture, les agents de police découvrent le corps sans vie d’une femme de 45 ans. La victime serait morte étranglée. Son ex-conjoint, ainsi que son fils de 24 ans ont été placés en garde à vue. Ces trois féminicides suscitent la colère des collectifs féministes.
« Toutes les associations le constatent : les périodes de vacances et de rassemblements familiaux favorisent les passages à l’acte d’hommes violents » , a indiqué Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes. Les associations réclament plus de budget et davantage de moyens pour lutter contre les violences faites aux femmes.
